Voici un petit récit de notre week-end du 15 août... c'est pas tout à fait le Mont-Blanc...
Nous nous sommes retrouvés à 5 au chalet ce fameux jour férié, grâce à l'énergie positive de Véro. Il y avait Kinou, Séverine, Bernard, et moi-même. Une bonne équipe.
Nous avions pour projet une balade de mise en jambes l'après-midi, nous sommes partis dynamisés par l'excellent plat de macaronis préparé par Séverine la veille. Un petit tour au Cromlechs, en redescendant par le rocher des femmes qui souhaitent enfanter, et traversée de Cazeaux De Larboust et Castillon De Larboust. Nous nous régalons le soir avec une ratatouille et sa saucisse de la région cuite au feu de bois dans notre cheminée. Une petite aventure enfumée qui permet de constater que l'alarme se déclenche bien et que les explications pour ouvrir le clapet de la cheminée se contredisent. Cela dit, nous avons compris que les indications sur le mur sont fausses et donc à supprimer.
Quelques pages de lecture autour de Krishnamurti complètera gaiement la soirée et nous voilà raisonnablement en train de compter les moutons sachant que le lever est prévu à 6h30 le lendemain matin !
Véro nous a proposé de rejoindre l'hospice de France pour 8h, nous sommes dans les temps, deux ânes nous accueillent sur le parking ainsi qu'une brume humide, nous attendons l'éclaircie pour 10h... L'ascension jusqu'au Port de Venasque commence, la visibilité est nulle. Bernard est en tête, Kinou toujours consciencieuse ferme la marche. La purée de pois est si épaisse que l'on a l'impression de marcher seul, pas un bruit, peu de rencontre. Vers 10h avec Bernard nous nous disons que l'éclaircie viendra plutôt pour midi, nous nous réjouissons d'avance car les vêtements perdent leur imperméabilité, il pleut doucement mais sûrement.
Un bruit sourd vient troubler la quiétude embrumée ! Inquiets nous stoppons, la chute dure bien dix minutes, la seule chose dont nous sommes sûrs, c'est que ce n'est pas au dessus de nous !
Toujours en tête avec Bernard, nous arrivons au refuge et nous nous abritons auprès de 3 toulousains sympathiques et leur chien qui ne ressemble à rien tellement il est trempé. La jeune femme dit soudain : "Cela doit être sympa de faire cette rando en été !" "Surtout au mois d'août !" ajoute un de ses compagnons... On se croyait à ce point en plein mois de novembre ! Bref, le reste de l'équipe nous rejoins, jette un oeil gourmand sur nos parts de gâteau au chocolat et les boissons chaudes ; nous sommes transis, mouillés et en manque de calories ! Un petit effort et nous sortons du refuge où nous nous sommes posés une demi-heure, il s'agit de gagner notre destination, et envisager ou non la boucle que nous comptons faire, nous repartons en direction de la Porte de Venasque (voir photos ci-jointes).
... à suivre
Nathalie